ÉTUDE RECOMMERCE
L’achat-vente en ligne d’articles culturels d’occasion séduit
plus de 70 % des Français
Paris, le 6 octobre 2021 - momox, spécialiste de l’achat-vente en ligne d’articles culturels d’occasion, annonce aujourd’hui les résultats de son étude sur le recommerce, portant sur les habitudes des Français en matière d’achat et revente de produits culturels de seconde main. Ainsi, l’étude révèle que plus des deux tiers des Français ont déjà acheté ou vendu ce type d’articles sur Internet, soit 10 % de plus qu’en 2019, date de la première étude de momox. Un mode de consommation qui leur permet de conjuguer critères économiques et enjeux écologiques.
Mise en lumière des principales motivations et préoccupations de ces consommateurs.
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
- 56 % des Français ont déjà acheté un article culturel d’occasion en ligne ; 35 % en ont déjà revendu
- L’achat-vente d’articles culturels de seconde main revêt un enjeu écologique pour plus de la moitié des adeptes de l’occasion
- 23 % des Français commandent un livre de seconde main sur Internet au moins une fois par mois
- 60 % des Français n’ayant jamais acheté ou vendu d’article culturel d’occasion en ligne se disent prêts à le faire
L’étude met en avant d’autres enseignements, notamment :
Sans surprise, le recommerce séduit les (jeunes) Français
Prise de conscience écologique, enjeux économiques, télétravail, etc., la pandémie a accentué l’engouement des Français pour l’occasion. Ainsi, 56 % déclarent avoir déjà acheté un article culturel de seconde main en ligne, contre 46 % en 2019. Une démarche de plus en plus ancrée dans leurs habitudes, puisque près d’un tiers (30 %) indiquent commander un livre, un DVD, un CD ou un jeu vidéo d’occasion au moins une fois par mois. Toutefois, cette pratique reste avant tout l’apanage des jeunes générations. Alors que 64 % des 18-24 ans et des 25-34 ans ont déjà acheté ce type de produits sur Internet, seulement 40 % des 55-64 ans l’ont déjà fait.
En outre, un tiers (34 %) des personnes qui n’achètent jamais d’articles d’occasion déclarent préférer des produits neufs, dont plus de 40 % des 45-54 ans. Près de 15 % des non-acheteurs se disent également préoccupés par l’hygiène des produits.
Bien qu’un peu moins répandue, la revente de biens culturels d’occasion fait également son chemin. Ainsi, plus d’un tiers (35 %) des Français en ont déjà vendu ce type de produits en ligne, soit 5 % de plus en deux ans. Là encore, cette démarche reste davantage répandue chez les jeunes générations. Ainsi, 35 % des 18-24 ans et près de 40 % des 25-34 ans sont adeptes de la revente, contre seulement 23 % des 55-64 ans. Parmi les Français qui ne vendent jamais leurs affaires, 37 % préfèrent les donner, tandis que 32 % trouvent la démarche trop longue et compliquée.
Économies, écologie et praticité : le trio gagnant du recommerce !
Dans un contexte économique impacté par la crise sanitaire, près des trois quarts (74 %) des Français mettent en avant les prix abordables comme la principale raison motivant leurs achats. C’est 10 % de plus qu’en 2019. L’envie d’adopter une consommation plus durable et d’offrir une seconde vie aux objets, figurent également parmi les arguments forts pour 47 % des personnes interrogées, soit 7 % de plus comparé à 2019. Une préoccupation environnementale grandissante, ressentie notamment chez les jeunes : près de la moitié (47 %) des 18-24 ans déclarent ainsi penser aux enjeux environnementaux lors de leurs achats, contre un tiers (33 %) en 2019.
Les adeptes de l’occasion n’en restent pas moins attentifs à la qualité de l’expérience client : 29 % citent la rapidité et la praticité de ce système et 22 % le large choix d’articles disponibles, comme des critères importants.
Quant aux personnes qui revendent leurs articles en ligne, 67 % trouvent dans cette pratique une solution pour gagner un peu d’argent, 65 % pour faire de la place, tandis que 64 % citent la possibilité d’offrir une nouvelle vie à leurs affaires comme l’une de leurs principales motivations.
Livres et jeux vidéo, les best-sellers de l’occasion !
Bien que les livres demeurent les articles les plus populaires auprès des adeptes de recommerce – 23 % des Français déclarent en acheter au moins une fois par mois ; les achats de jeux vidéo ont connu une progression significative depuis le début de la crise sanitaire. En effet, 23 % des sondés indiquent en commander tous les mois, soit 10 % de plus en deux ans. Pour la catégorie 35-44 ans, ce chiffre s’élève même à 60 % ; c’est quatre fois plus qu’en 2019 ! Même progression chez les 18-24 ans qui sont 28 % à en acheter chaque mois, contre 17 % en 2019. Une augmentation pouvant s’expliquer par les différents confinements et le télétravail, qui ont amené les Français à passer davantage de temps à leur domicile.
Par ailleurs, les Français achètent deux fois plus de DVD d’occasion qu’auparavant. Ainsi, 21 % déclarent en commander tous les mois, à contre-courant de la tendance du « tout-digital ».
« Dans le contexte inédit de la pandémie, les Français se sont massivement tournés vers l’occasion, comme le démontre le nombre d’articles vendus sur notre plateforme qui a plus que doublé en 2020. Ces changements rapides et significatifs sont motivés par une volonté de réaliser des économies, mais également d’adopter des modes de vie plus respectueux de l’environnement », déclare Heiner Kroke, PDG de momox. « Si notre étude confirme cet engouement, il est essentiel de continuer à sensibiliser et éduquer les consommateurs pour ancrer durablement l’achat-vente d’occasion dans leurs habitudes et en faire un véritable réflexe ! C’est pourquoi nous continuerons à faire de l’économie circulaire le pilier de notre stratégie de développement, tout en mettant l’accent sur l’amélioration continue de l’expérience client. » conclut-il.
Pour consulter notre compte-rendu de notre étude sur le recommerce en ligne, veuillez cliquer sur ce lien. Pour consulter les résultats complets de l’étude, veuillez cliquer ici.
Méthodologie – étude Recommerce commanditée par momox et réalisée par 4media Group entre le 1er et le 2 juillet 2021, auprès d’un échantillon de 2 000 adultes âgés de 18 ans et plus, via un questionnaire en ligne.